


Pour en revenir à l’histoire de notre « nain suicidé », je voudrais émettre quelques réflexions personnelles.
Pourquoi notre aveugle qui n’était pas sourd n’aurait-il pas entendu l’autre nain postulant briser sa canne ?
Pourquoi le nain briguant le numéro de spectacle a-t-il pris le risque de laisser les deux morceaux de la canne à portée de main de son rival ?
En laissant les deux morceaux de canne, il laissait à son rival qui n’était pas idiot une possibilité fâcheuse de découvrir la supercherie.
Je m’explique : à supposer que
- le futur suicidé prenne seulement le premier morceau de canne par la crosse ou la poignée, il aurait dû au premier contact de sa canne avec le sol se rendre compte que le bout avait été brisé. Un embout usé n’a pas le même son, ni le même comportement qu’un bout fraîchement brisé.
- S’il prend le même morceau par l’autre bout, ou l’autre morceau brisé par n’importe lequel de ses bouts, il se serait immédiatement rendu compte que sa canne avait été amputée de sa crosse ou de sa poignée !
- Enfin s'il prend les deux morceaux à la fois, il découvre le pot aux roses.
Pour effectuer un numéro de cirque quel qu’il soit, il ne suffit pas d’être nain. Ou alors il s’agit d’un numéro d’exhibitionnisme et non plus d’un numéro de cirque. L’autre nain avait-il les qualités requises pour pouvoir postuler ?
Pourquoi un homme devant gérer deux handicaps se suiciderait-il en s’apercevant qu’il est débarrassé d’un de ses handicaps ?
En outre avec un peu de patience, il aurait pu attendre de grandir davantage pour prétendre effectuer un numéro de géant…
Bref l’énigme des étudiants de Besançon ne m’a pas convaincu !
Un Mimi tatillon